mardi 24 mars 2015

"Il ne faut pas décevoir les camarades qui descendent parfois de la rizière"

 Guillaume MULLER

Centre de Recherche de l’Armée de l’air (CReA), École de l’Air, 13 661, Salon Air, France

Les relations entre le front et l'arrière ont souvent été étudiées, en particulier concernant la Grande Guerre. Si la distinction avant-arrière se prête plutôt bien à ce conflit, elle est cependant plus délicate en ce qui concerne les conflits non-conventionnels où la bataille se joue souvent au cœur de la population.

SHD-DAT 10 H 823

La guerre d'Indochine a ceci de particulier qu'elle présente un caractère plus ou moins hybride, avec des combats de type conventionnel, et une large part d'opérations de guérilla et de contre-insurrection. 
Le commandement français en Extrême-Orient ayant dans l'ensemble plutôt réussi à sanctuariser les grandes villes, cette notion avant-arrière a pu se retrouver, sans parler même des relations entre la métropole, l'opinion publique et le lointain théâtre indochinois.
Vous pouvez lire ci dessous une pièce d'archive issus des fonds du Service Historique de la Défense (SHD-DAT, carton 10 H 823), qui aborde avec une certaine espièglerie cette question des rapports avant-arrière dans un espace bien précis : le Cercle des officiers de Saigon et la discipline attendue en ce lieu.

SHD-DAT 10 H 823

Ce type de document, qui n'est pas si rare dans les fonds archivistiques, parvient parfois à arracher un sourire à l'historien lors de sa phase de recherche, constituant par là-même un bref moment de détente au milieu de la poussière du passé.

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