Les anciens
élèves ont la parole :
la promotion
1943 AFN « Capitaine Thouvenin de Villaret »
Christian BRUN, Guillaume MULLER, Yousra OUIZZANE
Centre de Recherche de l'Armée de l'air (CReA), École de l'Air, 13 661,
Salon Air, France
La volonté du Gouvernement Provisoire à Alger est de reconstituer,
en terre africaine, les trois grandes écoles de formation : Saint-Cyr, Navale
et l’École de l’air. Cette dernière verra le jour à Marrakech en juillet 1943.
La France , qui a repris les
armes, a la volonté de mettre sur pied une promotion de l’École de l’air. Les
élèves qui constituent cette première promotion sont tous issus d’Afrique du
Nord : un tiers est originaire de Tunisie, d’Algérie ou du Maroc, de parents
implantés, et poursuit ses études à Casablanca et à Alger, et les deux tiers
restants sont originaires de métropole et ont rejoint cette zone plus clémente
pour parachever un cursus classique ou spécialisé, entre 1940 et 1942. Ces
derniers sont fils de militaires, d’ingénieurs, de magistrats, ou encore
d’enseignants, affectés pour une durée limitée au sud de la Méditerranée , voire de
ceux qui ont fui la métropole et qui se sont regroupés à Alger et à Casablanca.
Ainsi, ceux qui ne sont pas originaires d’Afrique du Nord sont probablement les
moins bien lotis car ils ont rejoint cette région dans des conditions souvent
difficiles ; ils se retrouvent donc dans une situation précaire. Le 8 novembre
1942, les Américains débarquent au Maroc et en Algérie, c’est l’opération «
Torch ».
Cérémonie des couleurs pendant la formation militaire de la promotion 1943 AFN |
Le 11 novembre, les Allemands franchissent la ligne de démarcation.
L’ennemi n’est pas loin, l’Afrika Korps est toujours en Tunisie. L’Armée
française se reconstitue et se réarme avec une forte participation d’Algériens
et de Marocains. Tous ces évènements vont, bien évidemment, permettre la mise
en place des structures pédagogiques pensées et réfléchies dès le début des
années 1940. Les jeunes gens d’Afrique du Nord ne pouvant plus passer les concours
des grandes écoles en France, le gouvernement d’Alger décide donc d’organiser
un concours pour les trois grandes écoles citées précédemment. C’est donc la
concrétisation du désir de pérenniser le recrutement direct et la formation des
élites militaires de la future Armée de l’Air. Il est à souligner que d’autres
écoles de formation initiale ainsi que des écoles d’application et de
perfectionnement ont été créées à la même période en Algérie et au Maroc.
En
novembre 1942, 120 jeunes sont donc affectés à Casablanca (Maroc) et à Miliana
(Algérie) dans des unités appelées peloton préparatoire à l’École de l’air
(PPEA). Ils suivent les cours des lycées de Casablanca et d’Alger (replié sur
Miliana). D’autres suivent les enseignements en tant que pensionnaires ou logés
chez l’habitant. A Casablanca, c’est notamment le Lycée Lyautey qui va les
accueillir, et les militaires seront logés au Camp Cazes sous l’autorité du
capitaine Bouyer et de l’adjudant-chef Monat. Ils sont rassemblés dans une
grande chambrée avec le caporal-chef Maurice Thion comme chef de chambre. Du
lundi au vendredi, un camion les transporte matin et soir pour suivre les
cours. Un certain Mehdi Ben Barka fait partie des élèves de mathématiques
spéciales. L’écrit du concours a lieu le 31 mai 1943. Il y a 80 admissibles.
L’oral se déroule le 10 juin. Lors de cet oral, Louis Joxe fait passer les
épreuves de géographie (il a été au ministère de l’Air sous Pierre Cot avec
Jean Moulin).
Le 1er juillet 1943, ceux d’Algérie rejoignent le dépôt de Blida et
ceux du Maroc sont dirigés vers le dépôt de Médiouna. Ils seront placés sous
les ordres du caporal-chef Abd El Sadok qui veille à l’application des
consignes. Les résultats tombent, il y a 40 reçus et 40 recalés. Ces derniers
rejoindront Casablanca comme élèves officiers de réserve, seront ensuite
rattachés au 4e détachement américain et quelques uns participeront à la fin
des opérations en Europe. Les futurs élèves vont donc attendre à Blida leur
incorporation. Avant cette intégration, ils seront employés dans le service d’ordre
et monteront la garde dans certains quartiers de la ville. Cet épisode marquera
profondément la plupart d’entre eux qui, à peine sortis des études, affublés
d’un béret et ayant pour tout armement un fusil avec baïonnette, seront plongés
directement et sans formation dans le difficile métier de représentant de
l’ordre militaire en situation de guerre. Puis vient le jour du départ pour
Marrakech, le 11 juillet. Les élèves embarquent dans le train à destination de
la future École. Le voyage laisse des souvenirs impérissables. Entassés dans
des wagons de marchandises avec des prisonniers allemands de l’Afrika Korps,
devant supporter des températures élevées (40° dans la plaine de Chélif) les
élèves font des haltes tous les 60 kilomètres . Ils traversent la frontière
marocaine le 14 juillet. Ils participent à la fête à la mairie d’Oujda. Le
train repart ensuite vers Fez et Meknès, puis la trouée de Taza. Pendant les
sept jours que dure ce voyage, ayant pour toute subsistance quelques boîtes de
conserve, ils doivent assurer le maintien de l’ordre dans les rangs des
prisonniers. Ils arrivent ainsi à destination le 17 juillet vers 7 heures. Le
18 juillet, les élèves sont acheminés vers la base avec leurs camarades de
Casablanca (ceux de Tunisie arriveront quelques jours après).
La période de
repos est de courte durée et l’instruction débute deux jours après,
c’est-à-dire le 20 juillet, date d’ouverture officielle de l’École de l’air.
Peut alors commencer la période d’instruction destinée à apporter les notions indispensables
à l’exercice du futur métier de navigant de combat. Le commandant Michaud fait
l’accueil. L’école est commandée par le commandant Dartois qui a joué un rôle
important dans le débarquement allié en Afrique du Nord avec le général Clarke.
L’État-major compte également le commandant Hamel et le commandant Ladouce. Les
chefs de brigade sont les capitaines Le Bouëdec, De Villaret et De Villepin
ainsi que le lieutenant Bizet. Les élèves peuvent également compter sur le
capitaine Gaubens qui est médecin, sur le lieutenant Harmel, père blanc,
aumonier, mais également pilote de chasse et sur trois sous-officiers
d’encadrement : l’adjudant-chef Habermacher, le sergent-chef Rateau et le
sergent Brion. Cependant, la volonté de reconstruire une École de l’air à
l’identique de celle de leurs aînés impose nécessairement une période
d’intégration, période où les anciens transmettent les traditions de l’École
aux poussins. Pendant cette semaine de passation, ce sont des élèves des
promotions « France » qui sont arrivés de métropole par l’Espagne, qui vont
encadrer les poussins. En effet, trois anciens de la promotion 1942, François
de Saxcé, Philippe Boutan-Laroze et Jean-Pierre Chabot, vont transmettre les
premières explications des us et coutumes de l’École.
A partir du 22 juillet
1943, alors que la période d’intégration n’est pas encore arrivée à son terme,
les élèves vont partir en direction du Haut Atlas, dans le Massif du Toubkal à
Ahroun, pour effectuer le peloton de caporal dans un camp de montagne en
altitude. Le chef de cette expédition est le commandant Michaux. Un véhicule
dépose les élèves à Asni, sur les premiers contreforts de la montagne. Commence
alors l’assaut des pentes par une route de terre étroite qui coupe parfois à
travers les oueds. La promotion a été répartie en quatre brigades. Le programme
est dense et éprouvant. Les élèves dorment sous des tentes de type marabout,
sur des paillasses. Ils apprennent le règlement de discipline générale, le
maniement des armes, le démontage et le remontage du fusil Lebel 86-93 et
assurent à tour de rôle, sous l’oeil vigilant du commandant Michaux, les tours
de garde. Ils s’initient au masque à gaz, au fusil-mitrailleur et bien
évidemment aux sanctions écoles. Les faits les plus marquants de ce séjour
restent certainement les marches en montagne et bien évidemment l’ascension du
Mont Toubkal, le 28 août 1943 qui, avec ses 4165 mètres , est le
point culminant de l’Afrique du Nord. Les élèves doivent également endurer les
orages, les tempêtes et les glissements de terrain. Lors d’un orage, un torrent
de boue inonde le camp. Les conditions de vie sont spartiates et c’est l’esprit
de débrouille qui règne. Puis, c’est l’examen du « peloton de caporal »
agrémenté d’une épreuve d’anglais. Les dix premiers sont nommés caporaux-chefs
et reçoivent pour récompense les ailes brodées de fil d’or du personnel
navigant. Après un mois de pérégrinations, c’est enfin la descente vers
Marrakech avec son cortège de problèmes en tous genres et en particulier la construction
de gués pour pouvoir faire passer les véhicules.
La période qui suit est plus
calme et essentiellement axée sur l’instruction au sol. Pendant quatre mois,
les élèves, autrement appelés « crevards », vont apprendre les disciplines
scientifiques de base dans la grande salle du bâtiment du contrôle. Ils
partageront cette salle avec les élèves-officiers d’active de l’EMA. Les cours
portent sur la mécanique du vol, l’astronomie, la navigation, la radio, la
météorologie, la photographie et l’administration. Les professeurs sont
l’ingénieur en chef Quénin, le commandant Michaud, le commandant Hamel, le
capitaine Serralta, le capitaine Barbeau, le lieutenant Philibert et le
lieutenant Gabeloteau. Le commandant Dartois, quant à lui, tient les élèves
informés de la situation sur le front européen. Pendant cette phase
d’instruction, les élèves reçoivent le renfort inattendu des anciens de la promotion
1942 : Denis Barois, René Chesnais, Georges De Feraudy, Louis Julienne,
Jean-Marc Pineau, Maurice Saint-Cricq et Jean-Paul Thomas. Ce sont donc dix
élèves de cette promotion qui suivront l’instruction avec les poussins. Mais
heureusement, les cours sont entrecoupés de périodes d’initiation et de familiarisation
au vol. Cet éveil à la vocation aéronautique n’était pas gagné, parce que tous
ne possédaient pas la fibre et certains avaient d’autres objectifs en vue.
L’aviation militaire est, à l’époque, pour beaucoup de jeunes, une réalité très
lointaine. Sur la base de Marrakech, commandée par le lieutenant-colonel de Chassey
qui sera remplacé par le colonel Savart, les élèves se retrouvent donc au
milieu des personnels et bien évidemment des avions. On trouve des Morane
Parasol 230, des North (T-6 à train fixe), des Curtiss P-36, des Dewoitine 520,
des Glenn-Martin, des Douglas DB-7 et des Léo-45. Ils assurent les
entraînements et les opérations menées sur l’Afrique et sur l’Europe.
Ces
activités opérationnelles nombreuses et incessantes ne permettront pas aux
apprentis pilotes de faire plus de 4 heures de vol pendant les 4 mois d’instruction.
Ainsi, quelques vols d’accoutumance seront effectués, en général sur DB-7, sur Léo-20
ou sur A-24, avions pilotés la plupart du temps par les chefs de brigade. Un
accident va endeuiller la promotion pendant cette période. Le capitaine de
Villaret, le 21 octobre 1943, effectue un vol de nuit avec, pour passagers, un
élève de l’école de pilotage de la base et l’élève Albert Pestre de la
promotion. Le vol se fait sur Douglas A-20 Havoc (DB-7). La destination est
Sidi Zouine, un terrain annexe de Marrakech. Sur le trajet, un accident dû à une
panne technique se produit, tuant le capitaine de Villaret et l’élève pilote.
Albert Pestre sera brûlé en tentant de s’extirper de la carlingue. Pour honorer
la mémoire du capitaine, la promotion portera son nom. Issu de la promotion
Guynemer (1935), il a été instructeur à Salon-de-Provence entre 1937 et 1938.
Il sera désigné pour encadrer la promotion 1943 AFN. Chef de la deuxième brigade,
c’était un militaire droit, rigoureux et attentionné. Il possédait le sens de
la mesure et donnait toujours des ordres clairs et précis. Inhumé à Agadir, sa
dépouille sera ramenée en métropole. Il repose dans le Lot à
Saint-Laurent-Lolmie.
Après cette disparition, c’est le Père Harmel qui reprend
la deuxième brigade. Le stage à Agadir va également marquer les esprits. C’est
en effet la découverte d’une autre ville marocaine aussi pittoresque et
chaleureuse que Marrakech. Mais le temps n’est pas à la contemplation et les
élèves vont passer huit jours dans l’école des mécaniciens pour y parfaire leur
instruction dans le domaine de la mécanique avion. Ce passage est surtout marqué
par les repas qui sont pris à l’hôtel Marhaba et par la vie militaire au sein
de la caserne des tirailleurs marocains où les « poussins » sont logés. Un
autre moment fort marque ce passage : le défilé militaire du 11 novembre sur
l’avenue Mangin en présence de Winston Churchill et du général de Gaulle qui
sont présents pour une conférence et sont logés chez le comte de Breteuil. Pour
tous les élèves, ce défilé est celui de l’espoir et de la victoire qui
s’annonce. C’est le grand défilé de la promotion avec les passages des P-36 et
des D-520. Le baptême de promotion, durant lequel seul le major, Jean
Laffineur, sera adoubé, reste bien évidemment un des moments forts de cette
période. Il est le seul à recevoir l’arme symbolique des mains du plus ancien
des anciens, Denis Barois (un seul poignard étant disponible). Anecdote
intéressante, la promotion pensait confectionner des poignards de style marocain
afin de se distinguer des autres promotions de l’École de l’air, mais ce rêve
ne se réalisa pas. Durant toute cette période d’instruction et de
représentation, le commandement n’oublie pas les sujétions militaires et le commandant
Michaux maintient ses troupes en forme en pratiquant les marches de nuit dans
les environs de Marrakech.
C’est durant cette période que les élèves, lors des
quartiers libres, apprennent à connaître La Mamounia et font des rencontres des plus insolites,
notamment avec le lieutenant d’aviation Joséphine Baker. Mais c’est aussi, lors
de ces quelques permissions, la découverte de la ville marocaine avec ses
dédales et ses ruelles, avec ses charmeurs de serpents et ses conteurs de rue,
avec ses vendeurs de sauterelles salées, ses pâtisseries arabes et, guerre
oblige, avec les produits de toilette américains. C’est également la découverte
de la place Jemaa El Fna qui laisse des souvenirs de joie, d’amitié, de partage
et de solidarité dans l’esprit des « poussins ». Les fêtes de Noël et du jour
de l’An restent également dans tous les esprits pour deux raisons essentielles.
à Noël, la promotion a, de façon émouvante, lu un texte poétique tiré des «
Chants et Prières pour des Pilotes » de Jules Roy, dont beaucoup se souviennent
encore. En revanche, l’élan poétique de la promotion a été ramené de façon
brutale à la dure réalité de la vie militaire lorsque, le 31 décembre à 23h45,
le commandant Michaud, comme à son habitude, a tiré les élèves hors du lit pour
les « embarquer » dans une marche de nuit qui se prolonge jusqu’à 8h00 le
lendemain matin. Enfin, après 6 mois d’instruction, c’est l’examen de sortie
tant attendu. C’est l’élève André Bar qui sort major de promotion. Le dernier
n’est pas retenu, et c’est aussi le seul d’entre eux qui participera aux
opérations de bombardement sur l’Allemagne en tant qu’aspirant de réserve et
navigateur bombardier.
En février 1944, c’est l’embarquement pour Casablanca à
destination des États-Unis. Les élèves portent alors sur les épaules les galons
d’aspirant tant attendus. Ils sont logés au camp Cazes sous le commandement du
capitaine Bouyer. La plupart du temps, ils passent leur journée à flâner en
ville et à fréquenter les cinémas réservés normalement aux troupes américaines.
Les soirées sont toujours des occasions pour se réunir, en particulier dans les
bars Cintra et La Bodega
de la ville. C’est pendant cette attente à Casablanca qu’un des élèves réussit
à se procurer un insigne du « Piège », qui est alors considéré par l’ensemble
de la promotion comme un trophée, et surtout comme un lien indéfectible avec
l’École. C’est aussi à cette époque, le 6 février, que les élèves de l’École
navale, recrutés de la même façon que ceux de l’École de l’air et positionnés
eux aussi dans la ville, organisent un déjeuner en l’honneur des « Poussins ». Les
élèves vont donc rejoindre le nouveau monde pour être brevetés pilotes. La
promotion est accompagnée par les anciens de la promotion Tricaud, dont trois
ont débuté l’instruction avec les poussins et 7 rejoignent la promotion en
décembre. Ils ont rejoint l’Afrique du Nord en passant par les prisons
espagnoles. En effet, le colonel Bezy, en poste à Madrid, a obtenu que l’on évacue
vers l’Afrique du Nord tous les prisonniers français et en particulier ceux du
camp de Miranda ; ainsi, par exemple, Louis Julienne et René Chesnais de la
promotion 1942 (Tricaud) se retrouvent à Casablanca le 1er novembre 1943.
Quelques jours plus tard, ils sont à Marrakech avec les jeunes de la promotion
1943 AFN pour parfaire une éducation militaire que leur court séjour, un an
auparavant, avait à peine ébauchée. Au départ pour les États-Unis, on peut
notamment citer, parmi ces évadés, le général d’Armée aérienne Saint-Cricq,
futur Chef d’État-major de l’Armée de l’Air, et le général Pineau dont la
carrière sera brutalement stoppée à 48 ans par un accident d’avion. Jean-Jacques
Servan-Schreiber, polytechnicien de la promo 1943, futur journaliste et homme
politique, rejoint Marrakech par l’Espagne en décembre 1943 et sera rattaché à
la promotion. Le 10 février 1944, les élèves embarquent sur le USS Général W.P.
Mann, à destination du Nouveau Monde. La promotion est donc intégrée dans le 9e
détachement du Centre d’entraînement français du personnel navigant en
Amérique. La période marocaine s’achève pour tous ces élèves de la promotion
1943 AFN, mais une autre promotion est déjà en marche pour rejoindre Marrakech,
la promotion de Tedesco.
Sources bibliographiques
Bieisse, Pierre, L’an quarante-deux, Le Piège, n° 104, mars 1986.
Cardot, Jean, Promotion Dagnaux 1941, Le Piège, n° 107, décembre 1986.
Chabot, Jean-Pierre, Journal d’un « piégeard » évadé, 1942 – 1943, Le Piège, n° 189, juin 2007.
Delmer, Christophe, La promotion 39 dans la tourmente, Le Piège, n° 128, mars 1992.
Donné, Paul, Souvenirs de la tourmente, Le Piège, n° 130, septembre 1992.
Donné, Paul, L’itinéraire de la promotion 43 AFN, Le Piège, n° 137, juin 1994.
Helye, Jean, Deux fois vingt ans, Le Piège, n° 95, décembre 1983.
Helye, Jean, Les pèlerins du William B. Giles, Le Piège n° 106, septembre 1986.
Helye, Jean, Promotions 43 AFN, 43 France, 44 AFN, Le Piège n° 111, décembre 1987.
Lecoq, François, Quand Salon s’appelait Marrakech, Le Piège, n° 105, juillet 1986.
Pestre, Albert, à quoi tient la vie …, Paris, Société des écrivains, 2005.
Robineau, Lucien, L’Armée de l’Air à la veille de la Seconde Guerre
mondiale, n° 112, mars
1988.
Saint-Cricq, Maurice, 1942-1943 ou les tribulations d’un poussin
de la Tricaud
dans sa première année de « piège », Le Piège, n°105, juillet 1986.
Sources dactylographiées (archives de
l’École de l’air)
Promotion 1943 AFN, « Capitaine Thouvenin
de Villaret », Rapport
dactylographié, archives de l’École de l’air, 1997.
Quand Salon s’appelait Marrakech, Promotion
1944 AFN, « Lieutenant Charles de Tedesco », Rapport dactylographié, archives de l’École de l’air,
1997.
Promotion 1941 « Lieutenant – Colonel
Dagnaux », Album
promotion, archives de l’École de l’air.
Sources archivistiques (SHD – DAA)
3 D 100 : École de l’air de Salon ;
1941 – 1944.
3 D 278 : Concours d’entrée à l’École
de l’air en 1943 ; janvier – août 1943.
3 D 285 : Organisation des écoles de
l’Armée de l’Air – École de l’air de Salon-de-Provence ; 1940 – 1943.
3 D 367 : Dossier 1 – École de l’air ; 1941 – 1944.
4 D 39 : Création et organisation des
écoles de l’Aviation française d’Afrique du Nord ; 1942 – 1943.
Sources photographiques
Fonds photographiques des archives de
l’École de l’air : carton des promotions 1941, 1942, 1943 F , 1943 AFN, 1944 AFN.
Collection privée du Général d’Armée aérienne
Fleurot Philippe.
Collection privée du Général de
Brigade aérienne Mathiot Jean-Armand.
Collection privée du Colonel Turpault.
Enfin, nous tenons à remercier tout particulièrement les
acteurs de cette période, dont les noms suivent, qui, à travers leur
témoignage, nous ont permis de revivre cette époque historique. Ils ont su nous transmettre une
mémoire que l’École se doit de pérenniser et de commémorer.
Général d’Armée aérienne Fleurot Philippe (promotion 43 France)
Général de Division aérienne Huguet Raymond (promotion 43 France)
Général de Brigade aérienne Bar André (promotion 43 AFN)
Général de Brigade aérienne Helye Jean (promotion 43 France)
Général de Brigade aérienne Mathiot Jean-Armand (promotion 43 AFN)
Madame Pineau Catherine, veuve du Général Pineau Jean-Marc (promotion 42)
Colonel Bourdila Jean-André (promotion 44 AFN)
Colonel Coisne Henri (promotion 43 France)
Colonel Humbert Jean (promotion 43 AFN)
Colonel Turpault Gérard (promotion 43 AFN)
Lieutenant-colonel Paufichet Jacques (promotion 44 AFN)
Lieutenant Michard Raymond (promotion 44 AFN)
Lieutenant Montlaur Jean-Claude (promotion 44 AFN)
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